organisé par le GEPG et les CCAF, les 3 et 4 décembre 2011. à l'Hôtel Mercure, 12 boulevard Maréchal Joffre à Grenoble.


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La dégradation de la fonction de la parole affecte les histoires singulières et contribue à générer pour le sujet, des modalités de souffrances psychiques nouvelles. Elles se manifestent par l’inflation du Moi et la surenchère de l’objet. Dès lors, comment articuler une demande à l’analyste dans un tel contexte qui exclut à priori la question du transfert à l’autre et à l’inconnu de son désir ?

De plus, la société menace de ne plus reconnaître à la pratique analytique l'espace de liberté nécessaire qui lui était jusqu’ici accordé. L'état étend son contrôle par une législation de plus en plus intrusive et par des procédures d’évaluation normatives. L’université et les institutions médico-sociales y contribuent ouvertement.
Ainsi, la psychanalyse semble subir elle-même le déni de ce qui la cause : la fonction de la parole et son corollaire le sujet.
À partir de ce constat, ne nous incombe-t-il pas de produire un discours critique sur l’idéologie dominante aujourd’hui dans les champs du symptôme et de l’éducation ? Serait alors possible de faire entendre une autre orientation pour répondre au mal qui affecte le sujet dès lors que sa parole de plus en plus aliénée est en carence d’adresse ?
La nécessité de travailler nos questions avec d’autres nous amène à nous déplacer pour instaurer des espaces inter-associatifs qui donnent une chance à l’émergence de l’événement.

pdfLa pratique du psychanalyste…

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