L’acte analytique s’effectue dans la solitude : solitude de l’analysant(e) qui le produit, solitude de l’analyste qui, à minima, n’y contrevient pas. Mais la psychanalyse, invention freudienne, ne peut se passer d’une "communauté" d’expérience et de la confrontation avec les autres.
L’association CCAF, par son objet : « l’analyse freudienne » et par son but : « assurer des conditions propres à la transmission de son expérience » soutient ce paradoxe depuis sa fondation en 1983.
Maintenir ouvertes les questions posées par la découverte freudienne et les enseignements de Lacan, ne va pas sans la prise en compte de l’état actuel de la société. La pratique analytique ne peut s’inscrire, encore et toujours, que sur le fond du malaise dans la civilisation.
Pour ce faire, elle tente, par la mise en place de dispositifs (cartels), toujours à renouveler et à questionner, de permettre à chacun(e) d’assurer l’engagement nécessaire à son parcours, pas sans les autres.
Le site des CCAF, relève aussi de cette orientation, mettant à disposition, entre autres, les textes produits par des membres des CCAF ou pas, lors des colloques ou journées d’études, ou dans Le Courrier (bulletin des CCAF).
Michèle Skierkowski