L'analyse freudienne n'existerait pas sans sa capcité et sa volonté de sortir de son cabinet pour aller voir le monde, qui, pour autant, n'exite pas. Avec l'art, elle est une des seules à s'aventurer dans les forêts obscures de la vie et de la mort, pour y explorer cette différance, que Michèle Montrelay écrit, avec Derrida, en y inscrivant ce petit a si chair à Lacan. Une différance qui paricipe au présent, et où le slash entre vie/mort ou continu/discontinu n'est pas du contre mais du avec. Entrer dans ces forêts obscures, c’est accepter d’y perdre le côté droit, la voie droite. « … per une selva oscura / che la diritta via era smarrita », toscanisait Dante au milieu du chemin de notre vie, c’est-à-dire au début de la Divine comédie.Toute la difficulté réside à tenter de penser, c’est-aussi-à-dire de panser, la continuité des discontinuités apparentes ou raisonnantes, c’est-aussi-à-dire langagières et leurs illusoires facilités. Alors ne faisons pas comme les petits singes de la sagesse orientale, lisons, regardons, entendons, et parlons-en…